La belle endormie

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  La belle endormie

 

Le matin est baigné d’un silence feutré où même les oiseaux semblent s’être endormis.

Pas un bruit dans ce gris tacheté de feuilles  jaunes et rousses et de branches déjà presque dégarnies.

Il faudrait marcher dans la forêt pour entendre le cri des corbeaux en quête  de nourriture quotidienne.

Dehors, sur le boulevard, il est encore trop tôt et, tout en la voyant tournoyer devant nos yeux, on entend presque le froissement de la feuille flottant dans l’air , telle une ballerine dansant sur scène le debut d’un ballet.

Le rythme est fluide et continu, égrainant  les secondes et les minutes du prélude de la saison d’automne .

 

 

 


Publié le 08/11/2025 / 4 lectures
Commentaires
Publié le 08/11/2025
Tout en sensualité et en sensibilité, tes mots suspendus aux parures d’automne m’ont fait un bien fou, de la même façon que l’on inspire lentement et progressivement l’air frais de l’hiver et que l’on expire les yeux fermés à l’écoute de tout son corps, à l’oubli de toute son âme, être plénitude dans l’instant. Merci de ce partage Evelyne, à plus tard.
Publié le 08/11/2025
Merci beaucoup Léo ! Je te souhaite un bon week-end À plus tard
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