La fenêtre ouverte sur le lendemain,

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J'ai rencontré des êtres virtuels

qui n'avaient pas de corps

ni de visages

 

Les prenais pour des fantômes

 

Leur folie m'a gagné

 

J'ai erré sur des réseaux

comme une ombre

sans consistance

 

Je me suis enfuie

pour me relier à mon corps

et rencontrer de vrais humains

 

Je me suis enfuie

pour apprivoiser mes mots

leur enlever

leur peau de chagrin

 

Il ne me fallait pas qu'une chambre

mais une fenêtre ouverte

sur le lendemain


Publié le 21/10/2025 / 6 lectures
Commentaires
Publié le 22/10/2025
Il n’y a pas plus grandes solitudes que celles qui nous laissent à penser, comme à travers les réseaux sociaux, que le plus important s’y trouve et que plus rien n’existe à côté.
Publié le 24/10/2025
C 'est ça. ça m'a aidée au début d'une grande solitude compliquée ceci dit. Ce qui inquiète, ce sont tous ces jeunes qui se détachent de la vie réelle. Merci .
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