De ce courage singulier de lutter contre ses peurs, de préserver chaque équilibre qui peut chanceler et chuter à tout moment, de ce courage le menton haut de marcher sur le fil qui mène sur l’autre rive… court mais très impactant. Merci Lucie.
J'aime l'accentuation comme un écho de la peur. L'idée d'un recommencement. La phonème principale s'étire au rythme de la peur et en souligner la longueur, l'emprise.
On peut également relire le poème en insérant le mot peur a chaque vers ,en ajoutant parfois ''de''.
La peur alors ne nous quitte plus.
C'est d'une remarquable justesse notamment ''s'oublier pour un autre''.