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L7PC 5 : Avarice

J’ignore si le mari de Marie-Gabrielle est beau mais j’ai la certitude qu’il possède un « physique de radio ». Quand il parle, je reconnais l’une de ces voix masculines prisée dans les chœurs d’orchestre. Alors, je m’enroule dans les draps pour appro…
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la gourmandise : À TRAVERS LEURS YEUX

        La période COVID a perturbé la vie de milliers de personnes de tout âge, de toute nationalité, de toute confession. Elle a agi comme un bâton placé par le destin, Dieu, la faute à pas de chance, le complot, les singes, les chinois, les voyag…
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Le bonheur d’aimer

Moi qui ne connaissait pas le bonheur d'aimer qui ne faisait rien d'autre que vivre à moitié; Moi qui n'avait pour seul ami que le vent,  qui concevait la vie comme un mauvais roman   Moi qui bâtissait tant de châteaux de craie sur la vie, sur …
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Ce cœur qui lutte. Sans F

Lentement la douceur  Se déploie, le bois Nous ranime, j'oublie Alors que je suis au bagne Je prends vie, je souris De l'extérieur, je m' imprégne Des murs, de ton histoire Le dimanche est moins long  Les montagnes me protègent Autant que ton rega…
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Lipogramme sans « p » rise de (p) oids.

SANS OUBLIER UN GRAMME La ménagère file à la salle chaque midi Sans oublier un gramme, elle lève les défis Rosario est son Dieu, il erradique ses fleurs, Roi sublime du Hit Fit, il sourit de douleur, Il défie le confort, il endure dans l’effort,…
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Aislinn

Dans « Le monde des rêves » de Delphine FAUVET (mon vrai nom) Aislinn est une entre-deux : elle détient les clefs de ce monde en danger de disparition, dépourvu de l’énergie des enfants ayant cessé de rêver pour grandir trop vite, et encerclé par le …
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L7PC 1: Paresse

Dès qu’arrive l’été qu’il fasse beau ou mauvais, je pars en vacances avant le départ officiel. Je suis de celles qui poussent la beauté jusqu’à l’héroïsme et l’aventure jusqu’au ridicule. La nouveauté m’attire par principe et la tradition m’ennuie pa…
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L'enracinement - Prélude à une déclaration des devoirs envers l’être humain - de Simone Weil

La notion d’obligation prime celle de droit, qui lui est subordonnée et relative. Un droit n’est pas efficace par lui-même, mais seulement par l’obligation à laquelle il correspond ; l’accomplissement effectif d’un droit provient non pas de celui qui le possède, mais des autres hommes qui se reconnaissent obligés à quelque chose envers lui. L’obligation est efficace dès qu’elle est reconnue. Une obligation ne serait-elle reconnue par personne, elle ne perd rien de la plénitude de son être. Un droit qui n’est reconnu par personne n’est pas grand’chose. Cela n’a pas de sens de dire que les hommes ont, d’une part des droits, d’autre part des devoirs. Ces mots n’expriment que des différences de point de vue. Leur relation est celle de l’objet et du sujet. Un homme, considéré en lui-même, a seulement des…
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Illégitime

J''étouffais pourtant j'ai tout fait pour être  nommé  au ministère  de l'antérieur  tel un archéozoologue à la recherche d'un homologue ancêtre  non désiré  puis évaporé  comme dans un mauvais roman d'Alexandre Dumal avec le sentime…
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L7PC 7 : L'orgueil

Moi, je m’appelle Antoine Vaufrilard. Vous me connaissez déjà comme directeur du camping, mais je cache d’autres talents. Depuis ma nomination comme membre d’honneur du G.A.G, le Groupe Animation Géographique communal, vous m’avez vu à la télévision …
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Les chants de Maldoror - par le Comte de Lautréamont

Plût au ciel que le lecteur, enhardi et devenu momentanément féroce comme ce qu’il lit, trouve, sans se désorienter, son chemin abrupt et sauvage, à travers les marécages désolés de ces pages sombres et pleines de poison ; car, à moins qu’il n’apporte dans sa lecture une logique rigoureuse et une tension d’esprit égale au moins à sa défiance, les émanations mortelles de ce livre imbiberont son âme comme l’eau le sucre. Il n’est pas bon que tout le monde lise les pages qui vont suivre ; quelques-uns seuls savoureront ce fruit amer sans danger. Par conséquent, âme timide, avant de pénétrer plus loin dans de pareilles landes inexplorées, dirige tes talons en arrière et non en avant. Écoute bien ce que je te dis : dirige tes talons en arrière et non en avant, comme les yeux d’un f…
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Les Hauts de Hurlevent, d’Émily Brontë

« Les Hauts de Hurlevent » est l’unique roman écrit par Émily Brontë. Un livre marquant par la noirceur et la cruauté des personnages ainsi que la violence de certaines scènes. Ce livre a été dans l’ombre de celui de sa soeur, Charlotte qui sortait « Jane Eyre » la même année et qui connu un succès immédiat. La traduction est signée Frédéric Delebecque et l’édition est celle de Payot, de 1946.
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Luminara : Conte des étoiles en liesse

Dans un monde où les couleurs dansent et les sons se mélangent, un village se blottit entre de grandes montagnes. Ces géantes veillent sur les habitants, les protégeant des tempêtes et des tracas du monde extérieur. De l’autre côté, l’océan, tout en clarté, vient caresser les plages, apportant avec lui le doux murmure des vagues, comme une berceuse pour les âmes fatiguées. Bienvenue à Luminara, un véritable repaire d'originalité, où la bonne humeur déborde à chaque tournant d'allées. Les ruelles pavées, entourées de fleurs qui ont visiblement pris des cours de mode, et de maisons colorées, vibrent au rythme des rires et des chants. L’air est un mélange d’arômes de plats faits maison et de parfums floraux qui vous titillent les narines. Ici, chaque recoin respire la magie, invitant les pa…
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La fillette aux éclats de vers

Ce texte est un hommage en pensées à Gisèle Prévoteau, auteure et amie partie trop tôt.  La fillette aux éclats de vers La fillette aux éclats de vers, ne gravera plus l’écorce de mon cœur. Elle n’inscrira plus la beauté de son âme en sursis ; cell…
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Alice au pays des merveilles, de Lewis Caroll

Découvrez "Alice au pays des merveilles" de Lewis Caroll, traduit par Henri Bué et illustré par Sir John Tenniel en 1869.
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A la recherche de la femme idéale

Jamais travail précaire n’avait été aussi élitiste. À tel point que je dus amputer de beaucoup mon curriculum vitae pour parvenir enfin à un rendez-vous d’embauche. Exit mes Masters qui laissaient place à un unique BEPC. Mon management à Saint-Gobain…
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Les conflits de personnes et la couleur des acteurs dans les Forces Armées d’Haïti

Démosthènes Pétrus Calixte (6 août 1897, Fort-Liberté - lundi 7 décembre 1970), officier-adjoint du General Russell dans la nouvelle Ecole Militaire en 1922 (Peter L.Bunce, An Analysis of the First US Occupation of Haiti,1915–1934 ; page 27–28); prem…
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L7PC 3 : Colère

Mardi matin, j’ai cherché un groupe d’arbres robustes et faciles à grimper, en lisière de forêt quand j’ai rencontré des écailles profondes et sinueuses. Ces chênes dépourvus de mousse éviteront bien des glissades aux touristes. Ce lieu deviendra l…
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L7PC 6 : L'envie

Voilà où nous en sommes. Prof vient de claquer la porte de mon bureau alors que je tente en vain de reprendre mes esprits devant mon imprimante qui signale un « bourrage papier ».  Madame exige que j’ouvre son capot avant.   - « Connasse de bécane !…
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"Comment on devient écrivain" d'Antoine Albalat - 1925

"Comment on devient écrivain" d'Antoine Albalat - 1925. La vocation littéraire est une disposition générale pour l'art d'écrire, qui se développe par la lecture et qui peut s'appliquer à tous les genres de productions, romans, histoire, érudition, critique…
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Le grand Meaulnes, de Alain Fournier

Il arriva chez nous un dimanche de novembre 189… Je continue à dire « chez nous », bien que la maison ne nous appartienne plus. Nous avons quitté le pays depuis bientôt quinze ans et nous n’y reviendrons certainement jamais. Nous habitions les bâtiments du Cours Supérieur de Sainte-Agathe. Mon père, que j’appelais M. Seurel, comme les autres élèves, y dirigeait à la fois le Cours Supérieur, où l’on préparait le brevet d’instituteur, et le Cours Moyen. Ma mère faisait la petite classe. Une longue maison rouge, avec cinq portes vitrées, sous des vignes vierges, à l’extrémité du bourg ; une cour immense avec préaux et buanderie, qui ouvrait en avant sur le village par un grand portail ; sur le côté nord, la route où donnait une petite grille et qui menait vers La Gare, à trois kilo…
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Regarde-moi

Tu te coiffais la frange, jouais du coton-tige, Que la femme est étrange en son corps callipyge, Tu fardais tes paupières, Et je te regardais peaufiner ta beauté Appuyé que j'étais sur le mur d'à coté, Oui, sur le mur en pierre.   Regarde-mo…
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Beauté d'un rêve

Il s'élève des couleurs où jubilent, confuses Les senteurs d'un chemin, sous les voiles de la muse Labourant mon cœur, heureux d'un envol qui reluit D'étoiles déroulant une fraîcheur qui séduit Au cœur de l'ivresse dont se voile mon délire Mon cœur,…