Quand fleurira la mer au bout de la banquise
Des roches de saphir fondront dans l’océan
Comme des trous de cuir qui teindront le néant
D’une perle de glace à la saveur exquise.
La margelle du jour que l’or aura conquise
Flottera sur la berg…
Au bout d’un rêve en flamme une main de satin
Froisse le sommeil frais d’une âme diaphane
Qu’une brindille d’or de son baiser profane
Eveille au plein soleil d’un glorieux matin.
Des lézards affairés à compter le butin
D’une nuit de cristal d…
Je tonds ou pas ? Je n’ai pas la réponse. J’ai une cigarette en main et ma seconde tasse de café presque vide dans l’autre. Quand il fait beau, j’aime prendre ma seconde tasse de café sur la terrasse après avoir pris mon déjeuner dans l…
Dès que l’aube paraît aux carreaux d’un nuage
Des fleurs de céramique ouvrent leur blanc cristal
Aux rais tièdes et frais d’un soupir végétal
Qui se glisse en tremblant sur un relief d’image.
Des gouttes de rosée au bord d’un sarcophage
Foule…
"Crime et Châtiment" de Fiodor Dostoïevski a été publié en feuilleton en 1866. Cette édition de 1884 est celle des éditions Plon traduite par Victor Derély. "Crime et Châtiment » est une des plus grandes oeuvres psychologiques de la littérature dans laquelle on entre dans les ressorts et la culpabilité d’un assassin.
Mot à mot le désert repousse un abreuvoir
Vers la rive d’un fleuve où nage un crocodile
Parmi les roseaux mus par un souffle fragile
Posé sur le courant comme un bateau-lavoir.
D’un ciel couvert de boue il commence à pleuvoir
Des grappes de c…
Au jardin de la mer des pétales d’écume
Caressent le soleil de leur plumage blanc
Pour parfumer le jour d’une once de safran
Dont l’or miraculeux vient se fondre à la brume.
Un ogre aux mains de soie auprès de son enclume
Forge un astre in…
Il touche le soleil de son aile de grès
Délogeant des éclairs d’une écaille d’anguille
Comme un magicien qui trouve une étoupille
Sur le pont d’un bateau privé de ses agrès.
Franchissant l’horizon en montant par degrés
Une échelle de corde où…
Je te félicite
Elle s'est souvent exclamée : "Je te félicite!"
Ses paroles demeurent encore parmi nous
Nous les répétons affectueusement
Notre histoire s'est tissée avec la sienn…
Entendez sur les toits rouler ces sacs de foudre
Qui fendent de leurs doigts les vertèbres du ciel
Et soumettent la nuit à leur panse de fiel
Réduisant la forêt en un larcin de poudre.
Le fleuve déchiré commence à se découdre
Comme un manteau…