Et bien ça décape, j’ai immédiatement pensé au club des 5 d'Enid Blyton mais en trash. Pas d’enquêtes à mener, pas de Dagobert mais des tests d’entrée et surtout une plume qui ne s’encombre pas de pincettes pour aborder des thématiques crues et sans tabous. Là où le club des 5 n’a eu de cesse de soigner les récits pour qu’il soient grand public, le tien par l’usage d’injures et de termes crus qui heurtent et bousculent, fait sauter le vernis des apparences et des convenances. Et la réflexion que je me suis faite, c’est que si l’on change l’aspect « cabanes » qui rassemble et fédère dans le projet sur une activité d’apparence innocente et bon enfant (et que bien d’anciennes générations ont connu dans le passé pour créer du lien social)… par les réseaux sociaux actuels dont on sait que les violences, le harcèlement, l’exclusion et j’en passe font des dégâts considérables et mènent jusqu'au suicide bien des jeunes, alors on se dit que ton récit aussi déstabilisant soit-il, questionne en montrant, ce qui est tu en silence. Que les cabanes d’hier peuvent être des écrans d’aujourd’hui et qu’indépendamment du lieu, c’est une nouvelle fois l’humain bien ancré dans sa société, son environnement, les modèles éducatifs, ses codes, ses paradoxes et surtout ses crises, qui est livré à des situations de grandes complexités à des âges où l’on a besoin de se construire à travers le regard des autres. Et comme l’a très bien relevé Allégoria, l’identité, l’appartenance et la masculinité (qui revient en force via les écrans et les influenceurs )sont des thématiques plus que d’actualités. Et l’autre chose qui m’a fait réfléchir à partir de la réflexion du club des 5, c’est la série des « Martine » (Martine à la campagne, fait ci ou ça…) qui est aujourd’hui détournée en mème pour revisiter des sujets hautement plus corrosifs… une autre façon de faire sauter le vernis des convenances. Alors merci Valérie car ton texte à le mérite de pouvoir en parler et d'y réfléchir. A plus tard.
Ayant été "élevée" aux auteurs classiques, venant de la France "profonde" et rurale, je ne peux que me réjouir. Je trouvais chez lui ce que je voyais parfois autour de moi.
Merci. Je mets des textes ici assez anciens piochés dans mes réserves. Cela me permet de les améliorer aussi. J'utilise beaucoup de dialogues, parfois trop je pense. Me reste à trouver un équilibre entre narration et dialogues. Pour ce qui est de l'interdiction à 18 ans, je me dis souvent que ça évitera peut-être aux plus jeunes d'être choqués, ne la trouvant pas toujours justifiée vu tout ce qu'ils connaissent maintenant, mais comme tu l'écris, pour avertir d'une certaine violence que j'exprime parfois.
Belle évocation du sentiment amoureux, de la rupture et des émotions qui les accompagnent. Nous serons nombreux à nous y voir, avec la nature qui nous aide à la renaissance. Personnellement, c'est chez "elle", si je puis écrire, "Dame nature" que j'ai toujours cherché les forces pour continuer ou guérir de mes blessures. Toute la vie qui s'y exprime nous encourage à garder l'espoir. Avant de voyager, c'est par les livres d'abord que j'ai eu conscience des forces de la nature.
On peut être originaire de la campagne et ne pas en savoir grand-chose. En ressentir pourtant ce qu'il y a de "magique" en elle. Le renouvellement incessant et toute la beauté qui en jaillit. J'en ai oublié la ville, la ville comme nature apprivoisée aussi et la promesse d'autres rencontres.
La dépression chez les autres, ça reste compliqué.
J'aime bien ce texte qui résonne un peu comme une ritournelle pour évoquer les manques d'amour et de tendresse et l'absence. J'espère que les jeunes sauront s'affranchir des écrans et comprendront que la vie est ailleurs.
A l'heure des robots "affectifs", ça fait un peu peur pour l'avenir. Trop de gens comptent sur les autres pour être heureux. Apprendre à l'être même seul. Le reste vient après.
Quel agréable écho tes mots sont-ils à mon poème, et je t'en suis profondément reconnaissant. Il m'est une joie immense de savoir que mes vers ont trouvé en toi un rivage si accueillant. Merci pour cette lecture si généreuse et sensible, elle m'inspire à continuer d'écrire.
Bravo, Allegoria. Ton texte est d’une intensité rare. Il mêle délicatesse et lucidité, douleur et renaissance, avec une écriture d’une grande justesse. Chaque phrase semble respirer, chaque image porte une émotion sincère.
Tu parviens à transformer une expérience intime en une réflexion universelle sur la force intérieure, la marche, la liberté retrouvée. C’est une œuvre à la fois poétique et profondément humaine.
Félicitations pour cette sensibilité et cette maîtrise des nuances. Ton écriture touche, élève et inspire.
Merci infiniment, Allegoria.
Tes mots m’ont profondément émue.
Tu as su lire entre les lignes, là où se cachent les silences, les respirations, les émotions à demi dites.
Ta sensibilité éclaire le texte d’une lumière nouvelle, douce et sincère.
C’est un vrai cadeau de sentir qu’il a trouvé un écho en toi, qu’il a touché quelque chose de vrai.
Merci pour ton regard attentif, pour ta bienveillance, et pour la poésie que tu offres en retour.
Le problème avec les « chepaquoi », c’est aussi qu’ils échappent un peu à notre contrôle, ils dépendent de nous et des autres et des interactions entre les deux parfois. Ils sont imprévisibles et aussi très liés au moral du jour. Le fait qu’il disparaissent par intermittence, nous permet d’apprécier les bons moments.
J’ai bien aimé ce texte .
Beau texte un peu provocateur… On en a le souffle coupé
Heureusement que c’est un fantasme car des vieilles dames riches et méchantes il y en a beaucoup et beaucoup d’autres aussi et de là à en faire une soupe… tout cela ne donne aucune excuse, et si j’étais juré, je voterais coupable !
La ville est cette ressource indispensable où tout peut recommencer. On suit tes pas vers elle en même temps que ta réflexion nous y entraîne. Rappellera-t-il? Le rappellera-t-elle? Le ''trop tard'' sonne comme un point final. Et malgré la tristesse, le prochain acte de création est en marche...
Bonsoir. Effectivement j'ai essayé de compiler les paradoxes de la justice tout en rendant justice à ses acteurs brillants et valeureux. Le reste sert à la mise en scène, hélas tout est vrai, à part les citations tirées de fictions, elles-mêmes inspirées...de la réalité. Merci.
Je ne vais pas te faire faux bond. Il m'a fallu le temps d'un texte... Tu touches à des thèmes forts comme la masculinité, l’identité et l’appartenance, et tu le fais avec une énergie qui frappe. Les personnages sont bien construits, et leurs luttes résonnent vraiment. Cela dit, les sujets que tu explores sont profonds et peuvent parler à beaucoup, mais ils peuvent aussi être délicats pour certains. Merci Valérie :)
Une atmosphère pleine de tension et d’incertitude ! Tu abordes des thèmes complexes avec une clarté qui rend la justice à la fois accessible et touchante. Les références aux affaires célèbres et ton regard sur la nature humaine ajoutent vraiment une dimension à ton récit. J’apprécie aussi comment tu mets en lumière les injustices systémiques tout en racontant une histoire qui nous captive. Merci !
Une plongée dans une ambiance médiévale vibrante et pleine d’émotions. J’ai particulièrement aimé la dynamique entre le château, la tempête et le souverain inquiet. Les tensions se ressentent et les images frappent fort. Merci pour ce partage :)
Les images que tu utilises, comme le “climat de peur” et la course vers la mort, touchent vraiment juste et résonnent avec beaucoup d’entre nous. Ce que j’apprécie particulièrement, c’est ta critique de notre société actuelle et ton invitation à revenir à la simplicité et à vivre l’instant présent. Tes mots nous rappellent combien il est important de vivre authentiquement et d’accepter nos imperfections. Merci pour ton partage :)
Ta plume est empreinte de sensibilité et d’authenticité, et elle résonne longtemps après la lecture. Ta façon de capturer les émotions de Louis, ce poids invisible qu’il porte, est à la fois poignante et universelle. Tu réussis à évoquer avec délicatesse les luttes intérieures des enfants, tout en mettant en lumière les moments de joie qui illuminent leur quotidien. Merci de partager cette réflexion si touchante sur la vie, la résilience et la beauté des petites choses :)
Une écriture audacieuse et percutante. Tu abordes un thème lourd avec une réelle intensité. L’humour noir que tu intègres ajoute une belle profondeur au texte. Merci pour ce partage, Valérie :)
Des sujets importants traités avec légèreté. Tes mots, à la fois profonds et rafraîchissants, nous poussent à réfléchir et à agir. Même la liste des tâches, qui paraît banale, montre bien le décalage entre la routine quotidienne et le besoin de quelque chose de plus. C’est comme un vrai reflet de notre vie. Merci :)
Bien vu. L'idée était d'évoquer tout ce qui m'était apparu effarant dans la ''justice''. Et cet amoncellement est effrayant. L'inspecteur? Il nous a servi à ouvrir le sujet, genre scène de film (crime) puis il a disparu dans les méandres de l'enquête, nous laissant sur notre faim, un peu, mais en pire, comme pour toutes ces familles de victimes qui n'auront jamais de réponses...
Merci Enzo pour cette riche participation qui traite de nombreux sujets qui montrent bien à quel point la justice est une affaire complexe, et qui fascine la société toute entière. Mise à part l’usage du mot « trouvaille » mal adapté à la situation (il y a une connotation d’heureux dans l’usage de ce mot), tu fait bien ressortir toutes les personnes et corps de métiers qui se croisent dans ces terribles drames, des erreurs commises dans l’instruction qui peuvent conduire des innocents en prisons, la fascination de la société sur le sordide (et le nombre d’émissions qui pullulent sur le sujet en est la représentation), les monstres, les victimes, leurs avocats et l’indicible et l’incompréhensible qui mènent au chagrin, aux colères et à la révolte. Ma seul remarque dans la construction c’est que l’on part sur un policier dans l’enquête et qu’il disparait totalement sans que nous comprenions ce qui est advenu ensuite. De façon plus globale et avec tout ce que tu relèves une question me taraude : qu’avons nous appris de toute cette violence afin qu’elle ne se reproduise plus ? Tu as mis à plat de nombreux éléments qui font réfléchir et nul doute que les autres participations en développeront d’autres ou approfondiront les sous-thématiques que tu proposes de prendre en compte Merci de ta participation Enzo, la prose te réussit aussi très bien. A plus tard.
J’ai toujours trouvé que la (tentative de) prise des châteaux forts représentait à merveille l’allégorie de la vie dans laquelle il faut apprendre à se protéger des agressions extérieurs, pour laquelle il faut être capable de riposter aussi, et puis la solitude à force de rester trop enfermé à craindre de tout perdre. Le brouillard ajoute un voile de sinistrose de ne pas voir d’où peut surgir l’ennemi. Merci Francis-Etienne de ce nouveau partage.
Un texte sincère qui témoigne de l’usure d’une société qui a érigé la productivité et la compétitivité comme valeur idoine… c’est à en pleurer. Merci Salima.
Ton poème est une véritable onde de beauté. Il m’a emporté dans un univers où la mer, la lumière et le rêve se confondent avec une grâce infinie. Tes mots dansent comme des reflets sur l’eau, et chaque vers semble respirer une émotion profonde.
Félicitations pour cette écriture si maîtrisée et inspirée : elle touche, apaise et élève tout à la fois.
Bravo Salima,
Tes mots résonnent avec une intensité rare. Tu as su capter la frénésie du monde moderne et la transformer en un cri poétique, lucide et vibrant. Chaque vers respire la vérité, la fatigue, mais aussi la sagesse d’un regard qui sait encore s’émerveiller malgré le chaos.
Ta plume est forte, sincère et profondément humaine. Continue à écrire ainsi, avec le cœur, avec le souffle du réel et la beauté du simple.
Félicitations pour ce texte puissant et plein d’âme.