Merci infiniment, Léo. Tes mots me touchent profondément. Tu as parfaitement saisi l’esprit de ce texte et la réflexion qu’il porte sur nos vies souvent happées par le « devoir devenir ». Ton regard bienveillant et ta sensibilité donnent encore plus de sens à cette démarche d’introspection et de liberté intérieure. Je suis sincèrement reconnaissante pour ta lecture attentive et ton partage.
ça me parle ! Je suis trop gentille avec ceux qui me disent :
- Pourquoi refuses-tu la vérité (religieuse) ?
- Dieu coule dans vos veines
- Tu croiras à l'heure de ta mort
Etc.
La religion me fut imposée et je n'ai eu de cesse de m'en débarrasser personnellement. J'ai mis du temps et garde rancune pour ce que les croyants, des parents compris, m'ont transmis de la culpabilité.
J'ai eu beaucoup de chance dans ma vie. Enfin, dans sa seconde moitié, celle qui commença le 13 avril 1999, lorsque j'ai rencontré Luce. A partir de ce moment-là, j'ai pris une décision que tous trouvèrent déraisonnable, quitter mon épouse que je n'avais jamais vraiment aimée pour me retrouver avec celle dont je venais de tomber amoureux, que je n'avais même pas encore embrassée.
A partir de ce moment-là, la confiance que j'eus enfin en moi grâce à la confiance de Luce, me donna des ailes et j'osai enfin.
J'ai marqué une pause professionnelle pour suivre des cours de batterie à Valenciennes. J'en ai marqué une seconde pour retourner à l'école apprendre ce que j'avais toujours aimé, le son. Mon diplôme en main, j'ai trouvé du boulot à Paris dans un endroit extraordinaire et j'ai tourné dans le monde entier avec un groupe qui aimait la façon dont je travaillais. Puis j'ai été engagé au théâtre de Namur où j'ai découvert un univers que je ne connaissais pas, loin de la musique, mais pas moins riche. Là encore, j'ai pu voyager, Afrique, Amérique, Europe.
Si j'arrêtais d'être fou, si je devenais raisonnable, la passerelle magique qui va de Luce à moi s'effondrerait. En tout cas, j'ai décidé de déconner plus que jamais, une folie, me réconcilier avec l'humanité, me donner les outils pour l'aimer à nouveau, aller à sa rencontre. Je ferai mon tour de France à vélo, le printemps prochain et je logerai chez des gens que je ne connais pas. Le projet s'affine dans mon esprit. Ce sera une réalité. Je n'en doute pas. ;-)
Bonjour et merci léo;
j'ai fait une pause durant un moment dans l'écriture et là je reviens en admirant tous les textes du peuple des mots;
je vais participer à l'atelier d'écriture merci pou l'info
ça m'a touchée aussi, d'autant plus quand c'est écrit par un homme. Les mots sont puissants, évocateurs et ont bien des résonnances avec le climat actuel et ceux qui combattent tout sexisme. J'aime bien les peintures, les vôtres ?
On m'a accusée longtemps d'être morbide, car je regarde le monde en face ? Avec le recul, ceux qui m'accusaient refusaient d'y voir toute la violence et surtout la leur. Cordialement,
C'est bien pénible de se voir trop souvent dans les textes des autres, bières à part. De bonnes résolutions ? Ce texte m'a évoqué d'anciens voisins aussi, de ceux qui, riches d'idées et tout prêts à les partager, restaient sur le canapé devant leur écran la majeure partie de leurs journées. Cordialement,
Merci Perthro pour cette ode aux souvenirs qui témoignent de notre vie, de ce que l’on a vécu, appris, aimé… j’ai particulièrement aimé « tous ces voyages assis à contre-sens ». Tu es un chansonnier hors-pair pétri de talent et d’une belle sensibilité qui émeut à chaque fois. Oui, grand merci de tes partages à lire, relire et écouter (et systématiquement pour moi les deux à la fois). A plus tard.
Les témoignages sont puissants et forts. Les mots et la parole sont précieux pour nommer et faire exister, partager et faire prendre conscience à quel point la violence et la gestion catastrophiques des émotions mais aussi des représentations font des dégâts considérables. Et comme tu l’écrit si bien, la place de l’éducation est primordiale et doit jouer un rôle majeur pour les prochaines générations, car il va en falloir des générations et des efforts individuels et collectifs dans le temps pour changer ce qui doit l’être. Merci de ton partage Sam.
La violence est un fléau, on ne peut pas mieux dire, merci Salima. Qui revêt bien des formes jusqu’aux plus pernicieuses et elle se développe d’autant que l’humain ne parvient plus à canaliser ses émotions et comme la société entière s’emploie à faire le buzzz en exacerbant les émotions…. on n’a pas le c*** sorti des ronces.
Ton texte me rappelle l’adage « pour vivre heureux, vivons caché » et qui proviendrait d’un conte philosophique d’un dénommé Florian : « dans l’histoire, il était question d’un grillon qui n’avait aucun mérite et se sentait futile au point d’envier le fameux papillon qui était sans cesse admiré pour son vol et ses couleurs chatoyantes. Ce fameux grillon ne se ravisa et changea d’avis que lorsqu’ il vit un groupe d’enfants courant après le fameux papillon, l’attrape et le fit périr. Le grillon changea d’avis et préféra sa situation d’animal qui vit caché plutôt que celle du papillon tellement envié qu’il reste pourchassé pour mourir brulé. » (source : https://www.expressions-francaises.fr/pour-vivre-heureux-vivons-caches/ ). Et je crois que ce conte nous aide pas mal à y voir plus clair : le chant du grillon (parole) lorsqu’il croise la route d’envieux (ou autre attitude égoïste ou malveillante) peut avoir des conséquences négatives,. Ce que l’on dit n’est pas toujours compris, pas toujours contextualisés… et l’autre chose qui me vient à l’esprit est lié au livre que je lis en ce moment et je chroniquerai plus tard « Sapiens » de Yuval Noah Harari dans lequel j’ai noté "« La recherche sociologique a montré que la taille « naturelle» maximale d'un groupe lié par le commérage est d'environ 150 individus. » … le commérage semble bien exister depuis des millénaires et même être intrinsèque à l’humain. A plus tard Mich.
Tes mots résonnent avec tant d’émotion et d’authenticité. On sent vraiment que tu parles de quelque chose de profond et sincère. J’aime la façon dont tu mêles la nature avec tes pensées, ça donne une atmosphère presque magique. Et puis, ta musique… C’est comme si chaque souvenir que tu évoques prenait vie. Merci :)
Wow, c’est vraiment puissant ! Ces images, cette présentation du texte. Tu réussis à capturer toute la douleur et la colère de ces femmes avec une intensité incroyable. Ça m’a vraiment touché. Les témoignages que tu partages sont bouleversants et montrent à quel point il est urgent de parler de ces sujets. J’aime la façon dont tu mets en avant la force de ces voix qui se libèrent enfin. C’est un vrai cri de ralliement pour toutes celles qui ont souffert en silence. Merci :)
C’est puissant et tellement évocateur. Tu réussis à exprimer la douleur de la violence d’une manière qui résonne profondément. Les mots que tu choisis capturent parfaitement l’angoisse et l’urgence du message. J’aime comment tu passes de la tristesse à l’espoir à la fin. Ça donne envie de se lever et de faire entendre notre voix. Merci :)
Tes mots ont une belle force. Tu exprimes cette lutte intérieure entre l’envie de parler et la peur des conséquences avec beaucoup de délicatesse. L’image du miroir brisé est particulièrement évocatrice. Ton texte nous invite à réfléchir sur la façon dont nous communiquons nos émotions. Merci à toi :)
Bonjour et merci de ce partage Sélima car je viens de découvrir Théia, titanide que je ne connaissais pas. Et je trouve qu’il y a une bonne base pour développer et participer à l’atelier d’écriture que tu trouveras sur le site dans la partie ateliers de l’atelier d’écriture sous le titre de « L’appel de Gaïa ». La mythologie est une ressource incroyable et même indispensable pour tirer le fil d’un récit commun qui permet de mieux appréhender des notions et concepts que l’on a besoin de voir incarné pour les faire vivre de mille façons possibles. A plus tard.
De nouveau une très belle trouvaille pour mettre en lumière ces petites choses de la vie qui en permettent sans que l’on s’en rende compte de grandes… Ce Chépakoi fait la paire avec Cenéparien, lui aussi presque imperceptible et pourtant bien réel et puissant. Merci du partage Mich.
Bravo et merci Mary. C’est un texte utile et salvateur pour bien des personnes qui peuvent se sentir en souffrance dans ce que tu nomme très bien le « devoir devenir », cette forme d’injonction tacite et pernicieuse qui aux exigences de sociétés qui courent comme un poulet sans tête, sans but ni sens ; la privation de l’équilibre intérieur sur l’autel de convoitises extérieures inconsidérées et on on peut le dire, de plus en plus inacceptable. Ton texte de façon simple et juste nomme les choses et propose une démarche à suivre pour une révolution intérieure qui mène à la liberté et au bien-être de l’âme.
Il y a une forme de non dits, mais toutes les conséquences et états qui l’entourent sont très bien décrites ce qui en fait un texte accessible et je pense universel. Merci de ce partage loscrivo.
Quel joli texte plein de douceur et de légèreté !
Ton Chépaquoi m’a fait sourire du début à la fin.
Tu réussis à mettre des mots simples sur ce petit rien qui change tout, ce souffle invisible qui rend les journées plus belles.
C’est poétique, tendre et tellement vrai. Bravo pour cette belle trouvaille et cette écriture qui réchauffe le cœur.
Merci à toi pour ces mots pleins de justesse. Oui, le lâcher-prise, c’est un acte de confiance — en la vie, en soi, en ce qui doit être. Quand on cesse de vouloir tout contrôler, on découvre souvent une force tranquille, une clarté nouvelle. C’est dans ce vide apparent que l’on se retrouve vraiment, plus vrai, plus léger.
Ton texte est d’une beauté lumineuse et d’une grande sensibilité poétique. Il déploie un univers sensoriel vibrant, où chaque image respire la liberté et la communion avec la nature. Luminara devient presque un personnage à part entière, un espace vivant où la création et la joie se confondent.
Elysia incarne magnifiquement la renaissance par l’art : sa danse, à la fois offrande et libération, symbolise la transformation intérieure et collective. Le passage du personnel au communautaire — quand elle invite le village à célébrer — donne une dimension universelle à ton récit, comme une métaphore de la puissance créatrice partagée.
La musicalité de ton écriture, les rythmes fluides et les images sensorielles (le sable chaud, l’air salin, la ronde des étoiles) créent une immersion totale. Le texte se lit comme une partition, où chaque phrase semble vibrer d’une énergie vitale.
C’est une très belle conclusion pour un cycle narratif : la fusion entre l’individuel et le collectif, entre la nature et l’art, entre la matière et le rêve.