N'y connaissant pas grand-chose en poésie classique, ni contemporaine d'ailleurs, je me suis laissée bercer par le rythme de vos mots. J'ai apprécié aussi dans votre commentaire :
" La poésie est un onguent qui adoucit la lassitude"
Personnellement, jamais lasse de rien hormis ce qu'on appelle "l'esclavage moderne".
Ah si, lasse de la haine, bien sûr.
Les pestes, qui mériteraient de tomber pour recels d’allumettes, j’imagine une descente du sommeil qui les surprendraient en leur annonçant qu’elles sont cernées… merci pour ces nouveaux sourires offerts !
Les forêts sont un entre-deux mondes dans lesquelles l’humain aime à se vider l’esprit et à travers les cabanes, se soustraire à l’extérieur… quant à l’automne, à défaut d’être la plus joyeuse, c’est l’une des plus belle saison. Merci du partage.
Merci Ioscrivo.
Ce Bed & Breakfast, je l’ai ouvert en juin 1997, j’avais acheté une vieille maison qui avait besoin de rénovation. Et puis l’office de tourisme est passé me voir, ils m’ont entrer dans la compétition du meilleur breakfast de Londres, que j’ai gagné. Il est vrai que j’ai inventé ce questionnaire de satisfaction qui s’appelait le moniteur de bonheur que j’ai encore dans dans des classeurs ici chez moi. Ensuite je l’ai vendu mais pas en tant que business, je l’ai vendu en tant que maison individuelle, c’était mon bébé et je je ne voulais pas que quelqu’un reprenne l’affaire. Le film de France 2 est toujours disponible sur l’INA en cherchant Michel Tournier, Londres, vous tombez sur la vidéo qui est dans les archives.
Ce texte me fait sourire. Cherchant régulièrement a avoir l'avis de mes clients, je remercie l'inventeur et je salue le poète.
J'ai une question. C'est cette démarche qui a permis d'améliorer la satisfaction et donc d'obtenir ce prix? Ou ce bed and breakfast était il déjà renommé ?
Quelle originalité, vraiment bravo Michel. C’est très réussi de bout en bout avec une bonne dose d’humour qui fait énormément de bien par les temps qui courent. Un grand bravo doublé d’un grand merci.
Cette ballerine est d’un courage qui impose le respect. Les mots qui racontent les épreuves qu’elle traverse sont rudes et cruels mais rien n’y fait, elle est liberté et mouvement, elle est plus forte que tout, elle est la vie que rien ne peut contenir ni soumettre. Danse, ne cesse jamais de danser…
« Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire.» disait Albert Einstein. Et ton poème, avec toute la dextérité de ton esprit talentueux s’en fait admirablement l’écho. Toujours cette peur qui immobilise, empêche et condamne l’absence de dignité, d’indignation ou encore de révolte. Courber l’échine c’est déjà périr dans les périodes les plus troubles qui corrompent âmes et coeurs. Bonne soirée Francis-Etienne.
A la vue de l’illustration j’ai nécessairement pensé aux étoiles étatsuniennes mais à la lecture, une chose étrange s’est produite ; j’ai pensé à Notre Dame de Paris, à Esméralda et Frollo… aux incendies qui nuisent à la pierre comme aux âmes . C’est en cela que je trouve que la poésie est vraiment formidable, ce qu’elle évoque peut se draper dans bien des possibles… A plus tard et merci du partage très cher Francis Etienne.
Bonsoir Lucie, ton texte donne effectivement l’envie de se replonger dans ce grand classique et j’ai trouvé ton idée de mise en abyme excellente, même si comme Patrice je reste sur ma faim car je sais que tu as le talent de développer cette idée : c’est un très bon plan pour développer une prolifique extrapolation, à plus tard et bravo car ce n’est pas une consigne si simple que cela à traiter.
"la journée s’annonce aussi fragile que moi. ", c’est tout à fait cela, comme si l’extérieur s’alignait parfaitement avec l’appréhension intérieure. Quelles émitions.
Je suis bercée par la plénitude de ces vers, et de cette amour. Prendre le temps de déguster avec le cœur comme on le fait d'un met délicieux, ne pas se presser pour mieux en profiter, sentir les effluves de la saveur. Je dis oui !
Merci pour ce retour très précis, il me permet d’y voir plus clair sur mes lacunes. J’avais déjà vu certaines choses que vous mentionnez, et il est vrai qu’un peu plus de relectures (en plus effectuées) pourront aider à les corriger.
Merci pour votre participation à cet atelier. L'idée que vous avez développée, je ne l'avais pas imaginée, mais pourquoi pas ? Le protagoniste entend le récit de son histoire lu par des élèves et puis la conclusion aussi surprenante qu'ouverte apparaît.
Au delà de maladresses qu'une relecture vous indiquera (Par exemple : "Il descend progressivement vers lui." deux pronoms qui gênent la fluidité du texte.), l'ensemble du paragraphe manque de clarté. On a l'impression que les idées sont venues, que vous les avez écrites, mais sans ensuite y mettre de l'ordre. Elles se retrouvent en pagaille. Il faut relire encore et encore pour que tout coule, que tout soit évident, limpide.
Mais pour en revenir à votre transposition, excellente, vous l'avez malheureusement sous-exploitée. Vous restez trop descriptive, détachée. Ecrire n'est pas expliquer, écrire c'est raconter. Il faut que vous incarniez la part la plus humaine des personnages. Il faut rentrer dans votre récit. D'une façon ou d'une autre il faut solliciter la sympathie ou l'antipathie du lecteur en lui faisant toucher les personnages.
Je vous propose un truc. Vous êtes le monstre. Vous êtes dans la montagne. Vous apercevez l'école dans la vallée. Vous ignorez ce que vous allez y découvrir, mais une force vous pousse à vous en approcher. Vous êtes plein d'espoir, mais aussi rempli de crainte sur les sentiers forestiers qui vous rapprochent de l'humanité. Pour raconter ça, essayez de vous rappeler des expériences personnelles. Peur lorsque vous vous êtes perdue dans la forêt... Peur des autres dans la cour de récréation... Envie de vous faire des amis dans un camping d'été...
Je me permets ici d'écrire une intro peut-être pour vous donner le courage.
"Ce matin, j'ai aperçu une école dans la vallée. Ca veut dire des gens, la civilisation, quoi ! L'humanité en vrai à une demi-heure à pieds. Le monde qui m'a jeté, jadis. Je ne vaux peut-être pas grand-chose finalement. S'ils m'ont pourchassé, c'est que je suis mauvais. Mais, il y a peut-être eu un malentendu. Il a du se produire un truc. Je suis tellement stupide que je ne parviens pas à comprendre où ça a ripé, mais ça a dû ripé. Il faut que je m'en convainque, me convaincre que c'est pas ma faute, que j'ai rien fait de mal, que je ne suis pas mauvais. C'est pour ça que je dois y retourner, pour dissiper les incompréhensions."
La montagne était belle ce matin-là. Le soleil aiguisait encore ses contours dans le ciel unanimement bleu, mais on entendait pas un bruit. Les animaux semblaient prostrés, comme paralysés par quelque chose, peut-être par l'immense silhouette qui se glissait à travers les buissons...