En réalité je n'ai pas écrit un seul mot. J'ai juste croisé les paroles de "l'été indien" avec des extraits d'un procès de viol que j'ai sélectionnés. Merci pour ton commentaire. J'avais un doute sur l'efficacité du contraste. Je n'en ai plus. Merci ! ;-)
Bravo Allegoria, la chute est inattendue et la citation de Mark Twain finit de tout exploser. J’ai trouvé l’amorce avec la “rage room” et la sortie entre collègues très porteuse et originale. On comprends d’autant avec la fin que cette rage est souvent bien enfouie. Et puis toujours ce style incisif et efficace qui révèle des personnages aux failles bien réelles. Merci, c’est super.
Bravo pour cette participation qui déménage. Cette opposition entre romance et violence est très habile car elles montrent bien le docteur et Jeckill et mister Hyde qui cohabitent chez les auteurs de violences conjugales. Vos mots sont durs mais ils sont nécessaires pour bien appréhender la rage qui sévit comme jamais. De plus d’hommes en plus d’hommes se mobilisent (le mois prochains sera d’ailleurs consacré à la thématique du droit des femmes), et c’est essentiel. À plus tard.
Voici une belle opposition entre les paroles de Joe Dassin dédiées à l'amour avec un grand A, et ce croisé violent, âpre. L'opposition fonctionne très bien et le contraste en ressort d'autant plus. Bravo!
J'adore entrer dans le monde des femmes, habituellement interdit, mystérieux. Ici, dans ton texte, A.E.Myriam, on y est jusqu'au cou si j'ose dire. C'est ce que j'ai aimé. Même en Chantilly, Alexandra est on ne peut plus femme. « Quoi, ne dis pas que je te choque, quand même ? » c'est du suprême de femme. Un délice ! ;-)
La menthe religieuse ici transformée en l'amante religieuse. Je ne m'attendais pas du tout à cette fin tu m'as surprise mais j'adore. Cette jeune fille timide, effacée que l'on n'imagine pas une seconde capable d'un tel geste!
Joli rythme joli travail
Bravo ally!
Eh bien, ma chère Allegoria, quel texte troublant, avec ce rythme qui est le tien, cette patte qui s'accapare des mots, leur tord souvent le cou. Il y a beaucoup de choses dans ce texte, les deux versants d'abord, la sensualité, le désir, l'amour, la folie et la mort. Des bris de miroir à la place du pic à glace :). Le basic instinct de notre Allegoria.
J'ai été tout de suite happé par le récit, puis, j'ai souri lorsque tu parviens à déjouer ce que j'ai voulu aussi éviter mais différemment. Je m'étais mis à la place du "séduit" pour ne pas être détestable. Ici, la séductrice parvient à être avec nous parce qu'elle se trouve piégée comme on l'est tous.
Alors, j'ai adoré la photo d'entreprise ! Tout va très très vite. Le rythme est soutenu mais il m'a paru toujours parfaitement adapté.
La ponctuation, souvent singulière ou absente, m'a parfois un peu gêné durant le slalom. j'ai occasionnellement aussi un peu galéré pour saisir le sens de certaines phrases. Mais cette confusion est sans doute recherchée et participe à l'ambiance de chaos général très à propos ici. Bizarrement la finale ne m'a pas éloigné de "la fille timide". C'est peut-être même le contraire qui s'est produit. Défi super bien relevé selon moi. Bravo !
Problème de connexion - véridique ! - rétablie. Raiponce. Version courte. Ni escalier ni porte. Seule une fenêtre, ou un bonhomme pour un ciel ouvert. Kyrielle de sourires à tous vos imaginaires en plein de dedans. Pas fini de vous embêter ! Merci ;)
entre la tristesse et la joie. Noël. J'ai été touché par ce texte et les évocations des détails que chacun ressent. Souvenirs de mes proches maintenant loin me sont revenus. Beaucoup de bienveillance dans ton texte, Allegoria, celle précisément dont je regrette de ne pas avoir fait preuve. Mais c'est irrattrapable. J'aurais du lire ton texte plus tôt mais je ne l'aurais pas compris.
Oui, j'ai vraiment aimé ! Au début, je me suis dit "encore un bidule fantastique..." mais très vite l'extravagance est étayée : le jumeau. C'est léger mais c'est suffisant parce qu'on a envie d'être convaincu. On veut y croire. Et puis, il y a eu des détails drôles, excitants, réjouissants, comme la lettre où en effet, comme l'ont relevés les autres lecteurs, le frère semble être le bon génie qui va aider Katia. Fini les médocs et la déprime ! Youpie ! Merci la vie !
On se demande quand même où tu vas aller. Le savais-tu toit-même dès le début ? Peu importe, on te suit. Parfois tu cours alors on peine un peu. Oui, Dans l'avion et à l'arrivée à Las Vegas j'aurais aimé que tu prennes le temps de préciser le climat et d'approfondir la relation entre les jumeaux. Mais en même temps, comme toi, on a envie de savoir alors on ne fait quand même pas trop la gueule en sprintant sur tes talons. Tu dois être quelqu'un de généreux qui veux donner tout de suite ce que l'autre attend. Moi aussi. Mais on a tort. ;-)
Puis tout va très (trop ?) vite vers le choc final qui est complètement inattendu mais qui pourrait aussi ne pas être la fin.
Merci pour ce délice !!! ;-)
Un texte vraiment magnifique. Une manière émouvante et intelligente de nous conter ces mains qui sont la terminaison et à l'origine de tous nos actes. La symbiose narrative des mains et des touches de piano exutoires et de très belle facture. Votre texte sensible, nous propose une réflexion quasi métaphysique. Vraiment et sincèrement bravo.
C'est la partie qu'on pourrait penser auto-biographique qui m'a le plus séduit. Elle m'a renvoyé à des histoires personnelles bien sûr. J'aime bien ton écriture directe, simple, honnête, humble. ;-) J'ai bien aimé.
En référence à l'un de vos commentaires sur la première partie de ce texte, pourquoi est-il plus difficile de partager des extraits de vos livres ? Je veux dire, plus difficile que de publier des textes plus courts ? C'est sublime. Celui-ci frise le magnifique et l'horreur. Vous ne vous y attardez pas, le possesseur des mains non plus qui sait que ces dernières ont causé la mort et créé l'amour. Pour échapper au volet noir de son personnage, il se réfugie devant un piano, dans une musique. Quels sont les sentiments insoutenables auxquels veut échapper tout musicien, tout artiste, en s'adonnant à son art ? L'excellence d'une production artistique est-elle à la mesure de l'insoutenable ? Merci pour ces mots remplis de réflexion.
Celui qui manque à la fin du texte, celui que vous avez sans doute inconsciemment oublié et qui veut tout dire : "pas cette fois". Vivre encore. L'absence de ce point traduit plus que n'importe quel mot votre désir intime de poursuivre la route sur cette terre, encore un peu. Restez avec nous et continuez à écrire.
Oui, Patrice, vous l'avez écrit : plaisir. Plaisir de créer et d'écrire. Le reste importe peu (le sujet en particulier). Il en est comme ça de la vie. Restons bienveillants et créatifs, c'est l'état d'esprit de cette plateforme et vous y avez toute votre place.
Bon sang Sam, quel excellent nouveau texte partagé. Je me suis régalé du début à la fin. Il est très bien écrit on ne peut que le concéder. Mais il fait plus car il parle de l'humain et l'on sent que la plume l'a beaucoup observé, il y a comme une forme de contemplation. Qu'il soit beau ou laid de la façon dont il use de ses mains, il est vrai et authentique sous cette plume introspective qui a su se laisser distraire par quelques notes de musique, qui cruellement rappelle que l'âme rattachée au terrestre, au corps qui encaisse et vieillit, aux mains arbitraires et parfois mauvaises, ne sera jamais pleinement heureuse ici bas... Merci pour ces vertiges de vestiges de ce que nous ne serons de toute manière plus.
Bravo et merci Allegoria. J'aime la nuit, les personnages qui ont des failles, l'écriture efficace et il y a tout cela dans ton texte. Il suffit de quelques mots pour planter l'ambiance et mettre toutes les lumières sur ce personnage désorienté qui erre jusqu'à se fondre dans sa nuit. Je te l'avis déjà dit et cela se confirme ici, tu as l'oeil d'une réalisatrice, qui travaille en plans séquences, esthétiques et efficaces. Que du plaisir à te lire.
Et la fin encore plus avec
"Je suis repartie sans un mot vers mon mari.
Qui m'attendait sur la digue, dans son Audi."
C'est juste génial ! Ça me rappelle ce que j'ai écrit avec bien moins d'adresse "L'attérissage en catastrophe est causé par le retour de Thierry" dans "Louise équivoque". Bravo ! J'ai adoré !!!
"Les mains, bien souvent, racontent l’histoire des hommes sans qu’ils n’aient à parler - pour peu que l’on ait appris à lire entre les lignes des griffures du temps. " C'est vraiment une belle intro qui, ce qui est très difficile à mon avis, joue sur les mots sans que ça ne soit lourd ou ridicule.
Puis, alors que le texte reste abstrait (ce qui est ardu pour moi), sa légèreté initiale se poursuit et permet une digestion douce et agréable qui m'a fait manger avec gourmandise les différents personnages des mains, comme si je passais d'une praline à une autre.
"Elles étaient là, se déployant comme des ombres, (...)" Là, tu m'as perdu. Le texte devient trop sophistiqué pour moi qui suis un amoureux de la simplicité.
Tu ne m'as récupéré que sur "la magie s'évanouissait..." Mais tu m'as bien récupéré car globalement, j'ai un souvenir agréable de ce tu as écrit et ça restera gravé quelque part dans ma mémoire. ;-)
"Ce qui, par contre, m'a semblé absolument épouvantable et insurmontable, c'était le chemin à parcourir jusque là. Je ne pense pas à Luce, ni aux enfants, ni à dieu. En fait je ne pense plus. Mon corps prend la relève. Mon instinct prend le commandement. " Magnifique passage sur la capacité du corps à reprendre les commandes pour sa propre survie. Les pensées s'arrêtent, le temps se suspend... Bravo Patrice, j'ai suffoqué à vos côtés!
Un grand merci pour votre retour. Il m’est toujours très difficile de soumettre mes extraits de roman à un regard extérieur, et le vôtre me rassure tellement ! Par ailleurs, je suis parfaitement d’accord avec vous, je crois, à l’inverse de mon personnage, qu’il n’est jamais trop tard pour réapprendre à vivre ! Merci encore, Véronique.
Pas mieux ! J'ai un tout petit peu regretté l'aspect du génie trop disneyen pour mon goût mais la tournure des événements a rapidement gommé cette minuscule contrariété et j'ai été emmené par les surprises finales successives. ;-)