J'ai la même perception que la votre, mais qui sait? Peut-être est-il simplement le bruit de la ville qui disparaît lentement au cœur des ruelles sombres....Vivement la réponse d'Allégoria!
C'est un plaisir de vous compter parmi nous Patrice. Et c'est bien comme cela qu'il faut appréhender cet espace proposé par Les éditions IPagination, avec curiosité, en fouinant, en sortant aussi de sa zone de confort :)
J'ai découvert le site très récemment. Je lis par ci, par là. Je fouine. Je découvre. Je me perds. Comme dans une fête pleine de visages inconnus, j'essaie de me frayer une place. Et là, je viens de tomber sur ce texte issu d'une contrainte, d'après les commentaires que je lis. En fait, dès les premiers mots, j'ai été tiré vers les suivants jusqu'à la fin sans m'en rendre compte. J'ai vraiment été happé alors que les histoires de robots, les scénarios fantastiques, c'est pas du tout mon truc. Bravo donc pour la performance d'avoir su me faire lire un texte dont le sujet ne m'intéressait pas.
J'ai encore une autre lecture, Allegoria : allégorie de l'initiative et maintenant et d'un seul objectif : avancer, malgré la nuit, malgré la solitude avancer toujours
J'ai compris le texte D'Allegoria de façon très différente. Pour moi, il est question d'un sans abri, de souvenirs d'enfance et de mort. Mais en général, je comprends tout de travers. ;-)
Merci Enzo,
c'est l'idée que je me fais de l'écriture, raconter les vies, et raconter les hommes avec des codes romanesque, une vraie structure narrative, un vrai travail d'auteur. Chercher, trouver, rayer, réessayer, être simple sans être simpliste, être au plus proche de la vérité des personnages. Un boulot sans fin..
Ma chère Allegoria, qu'il est bien attachant ton petit bonhomme. Bien sûr, ce bonhomme, c'est nous, des gens de peu finalement qui suivent la route, qui suivent la lumière ou la nuit. Peut-être que finalement il faudrait se contenter de cela, être ici, maintenant puisque demain n'est pas si sûr. C'est sûrement cela le bonheur, marcher dans cette ruelle.. Merci chère Allegoria.
Il est des parcours de vie qui nous amènent dans d'autres dimensions. Celles là même qui nous distinguent du commun des mortels et nous poussent à exprimer des profondeurs. Dans votre ouvrage on y est en plein. Et on sait pourquoi. Grandiose.
Bonsoir. Merci pour votre accueil. J'ai, comme vous, remarqué la recrudescence des murs. Puis je suis tombé sur une enquête d'une ''specialiste'', Elisabeth Vallet, qui les dénonce, ce qui m'a conduit à ce texte. Nous n'arrêterons pas d'écrire sur leurs murs jusqu'à ce qu'ils tombent. Bien à vous.
Une fois lu, j'ai du relire. C'est seulement alors que j'ai compris. La première lecture ne m'a pas emballé, la seconde, oui. A travers cet hommage, tu m'as fait revoir ma Mémé... et ses poules.
Merci pour elles !
"Mais n’oublie pas ton rêve si cher dans mon cœur : Devenir écrivain…Ne m’abandonne pas !" Mais tu l'es et nous le sommes, toutefois, prisonniers des codes et des autres, nous avons besoin que soit validée cette qualité d'auteur. La preuve en sera d'autant plus tangible que le chèque de l'éditeur sera important. En réalité nous sommes prisonniers de nos croyances et de notre besoin de reconnaissance.
Je connais très bien le domaine du spectacle et de la musique. Une fois la popularité acquise, les vedettes se demandent dans quelle mesure les compromis qu'elles ont nécessairement du faire n'ont pas briser leur talent ou pire, la bêtise du star-system, les fait mépriser la foule et eux-mêmes à travers elle. Écrivains, nous le sommes sans confirmation ou nous ne le serons jamais.
Nous devrions être capables d'affiner et d'affiner encore nos textes jusqu'à la satisfaction totale, puis les retranscrire sur papier, effacer les fichiers, allumer un feu et les brûler, après une dernière lecture du texte magnifique. Quoique...
N.B. Je me demande si je ne vais pas pondre un texte autour de cette idée que votre texte, Vickie, m'a fait développer.
Bonjour Sam, quand je relis ce texte, c'est par nécessité, poussée par une force, parce que chaque phrase, chaque mot mérite d'être creusé. Il est d'une densité à couper le souffle. Je n'arrive même pas à sélectionner un passage préféré, c'est... tout.
S'il est vrai qu'en tant qu'adulte, nous regardons la spontanéité des enfants comme un très ancien souvenir, il est tout aussi vrai qu'en prenant le temps et en ayant le courage de s'arrêter, de plonger en soi, il est possible de retrouver des graines d'enfance. Elles sont vivantes et en les arrosant, elles germeront. Ma vision diffère de la fin de votre texte. Il n'empêche : chapeau, Sam.
Je vous remercie infiniment pour votre fine analyse et votre touchant commentaire Léo ! Quel bonheur de retrouver la merveilleuse communauté d’Ipagination !
Tout comme vous je consomme "bleu". Un autre essai joliment transformé! Bravo! J'ai particulièrement apprécié le format court de vos phrases. Ça tranche, tchac, tchac, et cela donne du rythme à cette descentes aux enfers à bout de souffle, ou privé de souffle. L'intrigue marche bien, on suffoque avec vous. Comme quoi, on peut tout aborder quand c'est bien écrit. Et j'ai vraiment beaucoup aimé: "la vie, l'univers se limite à mon pharynx" ( j'ai délibérément pris la liberté d'ôter "au haut" qui alourdit un peu la phrase. Encore bravo!
Un texte percutant Enzo, peu de mots pour mettre en avant de grandes idées. Et puis cette société effectivement murée que l'on nous impose. Mais les mots sont de bien fiers marteaux disposés à faire éclater tous ces murs. Merci Enzo et bienvenue
Oh que si j'ai aimé. D'ailleurs, et sans flagornerie je suis très très fan de ton univers, de ta façon si personnelle et très décalée de te livrer. Tu es une belle auteure et une belle personne.
Merci beaucoup pour ce joli regard. Oui en grand utopiste, j'ai la force de penser que l'humain prime pour tout le reste sans motifs de jugements. Juger c'est finir de comprendre.